I'll be right back

Ouf, ordinateur repare et libre, enfin l'actualisation des news californiennes est possible, malgre la fatigue... Avant tout, j'insiste sur la necessite de consulter ce blog regulierement pour des corrections "accents & cedilles" [si si je vous assure, relisez les parties accentuees, elles n'ont pas la meme saveur ^^] ainsi que des ajouts photographiques, je ne les ai pas toutes sur moi (...les photos).

Mais ces conditions archaiques de creation blogistique devraient bientot s'ameliorer, en meme temps que l'emmenagement au 124, Hart Avenue, Santa Monica - emmenagement prevu pour ce mercredi, ou en fin de semaine au plus tard, selon les avancees des reparations de la douche... Le wi-fi aidant, je vous ecrirai de mon ordinateur, et tout sera alors encore mieux, j'insiste, c'est possible !
Bon, en meme temps, la petite famille debarque aussi a peu pres au meme moment, ce qui veut dire visite de Las Vegas, du Grand Canyon et de la Vallee de la Mort - ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, mais ca risque de perturber la mise a jour. Enfin bref, je ne me plains donc pas et prends les choses comme elles viennent, c'est a dire right now par les nouvelles des derniers jours.

Mais avant cela je terminerai cette penible introduction par quelques remarques sur les nouveaux expats, qui d'apres les ultimes news ont l'air de se faire doucement mais surement a la douceur de vivre argentine, que du bon, que du bon, surtout qu'a cote je connais une autre hispanophone qui dompte les nuits madrilenes ! Et d'autres departs fievreux se profilent, quelle excitation, et les vacances plus classiques des autres qui m'ont l'air bien sympathiques aussi, quelle excitation, que du bon...


Ici a L.A. le bon ne fut pas mauvais non plus (l'heure tardive peut expliquer certains pseudo jeux de mots vaseux) !

Reprenons a mercredi dernier, ou j'ai ete genereusement invite a une soiree pizzas a l'autre bout de la ville, entre francais - en plus de mon cher co-stagiaire John se comptaients ses ami(e)s Mylene, Sarah, Severine, Antoine et Christophe. Biere (n'ayant pas 21 ans je ne peux en boire qu'en "prive" alors j'en profite !), pizza, joie et bonne humeur, tout cela fut vraiment,
vraiment sympa - j'ai reussi a me perdre sur l'autoroute du retour, mais ce genre d'incident devient habituel pour moi, et les problemes lies a la voiture ne s'arrentent pas la, vous allez pouvoir le constater...

Le jeudi soir a ete occupe par ma premiere "soiree glamour qui compte" : il s'agissait de la projection "speciale 20eme anniversaire" du film Labyrinth, de Jim Henson (createur de Dark Crystal), projection suivie d'une discussion avec l'equipe du film, sauf que le seul acteur present, a la place de David Bowie et Jennifer Connelly, qui jouent pourtant dans le film, etait le bebe du film qui, 20 ans apres, avait donc une vingtaine d'annees et pas grand chose a dire. Mais permettez-moi de corriger la sensation qui vous etreint car la je sais que je decris une soiree pourrie, alors qu'en fait ca se passait a "l'Academy", comprenez l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences = l'Academie des Oscar bande d'ignares ("s" a "ignares" mais pas a "Oscar"), et que si peu de gens connus etaient presents (desole pour les fans en chaleur), la discussion qui a suivi etait passionnante, avec la productrice et les responsables des effets speciaux, puisque le film est un chef d'oeuvre au moins pour ses marionnettes impressionnantes de realisme et ses Animatronics tout aussi parfaits. Et le film est de toutes facons tres tres bon... Les mecs ont bosse sur les premiers Star Wars et le Muppets Show quand meme, alors moi dans mon costard et mon fauteuil rouge je pensais "respect". Ah oui, parce que comme vous le montrent les photos ci-dessous, j'ai etrenne mon costard (meme si apparemment je me suis encore plante vu que la moitie des pekins presents etait en jean-chemisette, pfff, on peut au moins dire que j'etais la classe francaise incarnee - on peut, on n'est pas oblige-)... Vraiment une belle soiree. Pour votre information, ce n'est pas en ce lieu qu'a lieu (bis) la ceremonie des Oscar chaque annee, non ce serait trop petit, il faut au moins les milliers de sieges du Kodak Theatre pour les statuettes hollywoodiennes, mais la visite sera pour une prochaine fois ;-)




















Vendredi, double surprise : d'abord la projection de presse impromptue, a la derniere minute donc, d'Indigenes, ce film qui a valu le prix d'interpretation maculine cannois a ses cinq interpretes principaux, Blancan, Bouajila, Debbouze, Naceri, Zem. Je confesse que le plaisir fut presque charnel de pouvoir voir le film deux mois avant meme sa sortie francaise, tant le nombre
d'autres perles hexagonales que je vais rater ou decouvrir avec des mois de retard, est grand. Tout le paradoxe d'un stage ou je "promeus le cinema francais" - promouvons, promouvons. Et donc Indigenes, en copie neuve cannoise (c'est a dire avec le generique du Festival et une qualite d'image insoupconnee pour du 35 mm, la copie n'ayant du etre utilisee qu'une fois, a Cannes !), dans une petite salle privee de Beverly Hills d'une cinquantaine de places, la Charles Aidikoff Screening Room, et ou l'on rencontre un Monsieur tres gentil, qui se trouve etre Lawrence Bender et donc accessoirement le producteur de tous les films de Tarantino et d'autres, comme Will Hunting... Indigenes donc (mes phrases sont longues, mea culpa), Indigenes est un bon film. Bien filme, bien joue, bonnes scenes de guerre. Indigenes serait bien, mais banal sans son cote particulier, cette vision des tirailleurs des colonies, cette histoire qui donne envie de se cacher sous son siege tant on a honte d'etre Francais. Le genre de film qu'il faut voir pour se rafraichir la memoire, ce qui ne fait jamais de mal, mais aussi le genre de film qu'il devient difficile de juger d'un point de vue purement cinematographique, tout comme ce prix d'interpretation, qu'on ne sait plus tres bien ce qu'il vient recompenser, tant le jeu des cinq acteurs reste inegal et sans aucun doute surpasse dans d'autres films de la competitition - a la maniere d'une Palme d'Or michaelmoorienne (attribuee par Sir Tarantino d'ailleurs) - ... Bref, je ne suis pas non plus dans le Jury (I wish...) ! Et je m'egare. Donc, ne serait-ce que pour votre memoire, mais aussi parce que le film n'est pas mauvais, et meme bon, allez-y, le 27 septembre sur les ecrans francais (je ne vais par contre pas etre en mesure de donner les dates de sorties espagnole, argentine, suedoise, canadienne, italienne, belge ou japonaise... et autres... Sorry !).



La deuxieme surprise de ce vendredi fut mauvaise, ma voiture refusant obstinement de demarrer. Batterie a plat, je me demande toujours pourquoi - j'ai pu rentrer chez moi apres deux heures d'attente et un "depannage" gratuit (aux U.S.A. ca merite d'etre souligne)... Pas mal, pas mal, mais je m'en serais passe, le batterie a l'air faible et je panique des qu'il s'agit de demarrer le moteur. Je sens que cette voiture me reserve d'autres emmerdes, ne vous inquietez pas je partagerai les infos !
Et comme "promis", quelques photos de cet objet du desir, ce Jeep Cherokee blanc au moins aussi digne qu'une Subaru bleu metallise (je rigole, ha ha ha), Subaru que j'ai d'ailleurs croisee a trois reprises ces derniers jours ici, et de la meme couleur en plus, hum hum hum...








Passons a samedi si vous le voulez bien, ou apres une sieste matinale ("ca arrive meme aux meilleurs") j'ai ENFIN decouvert la plage californienne, j'ai pose le pied sur le sable chaud et j'ai goute le fraicheur de l'ocean !! (Oui, deux points d'exclamation, j'attendais tellement ce jour ^^) - Plage immense, la populasse se repartit donc plutot pas mal et ce n'est pas du tout bonde,
meme un samedi apres-midi par cette chaleur (la canicule n'est pas exclusivement europeenne). Il y a quelques cas, comme cet homme mur qui bronzait presque nu, en ce qu'il n'avait qu'un moule-bite de la taille exacte de sa bite (pas tres gros) pour dissimuler le penis en question, dans un souci d'optimisation des zones de bronzage evidemment, rien d'autre. Ou ces Mexicains qui se baignaient tout habille, a tel point qu'on aurait dit qu'ils arrivaient tout droit du Mexique a la nage (blague douteuse ? Bon d'accord)... Ce fut un plaisir de s'allonger au soleil et de faire trempette avec John, Julie, Mylene et Severine. Il parait que la prochaine fois on ira se baigner a Malibu, on l'on bronze avec Jennifer Aniston et les Arquette (Courtney Cox et David, pas Patricia & Cie), et ou les badauds sont absents car c'est loin, cache et peu connu (c'est vrai que personne ne connait Malibu) ! Et c'est dur de se garer, of course, bien que ca soit le cas a peu pres partout a L.A.















Apres une seconde visite de ma guest house santamonicaenne pour regler les details pratiques et confirmer que je vais adorer vivre la, la soiree se poursuivait sur les hauteurs de la ville, plus au Nord, a Mullholland Drive... En effet, Severine n'est autre que jeune fille au pair chez la productrice d'American Idol, comprenez la Nouvelle Star americaine. Forcement, ca paie, et la baraque est en consequence, tout ce qu'on peut imaginer de plus riche, hollywoodien, design, fashion, couteux (le fauteuil a 4000$)... et chaud ! Oui parce que c'est tres joli tout ca mais la haut dans les collines il fait 45 degres a l'ombre a huit heures du soir, et la piscine n'est chauffee que par le soleil, et l'on ne s'y baigne que vers les 23 heures, quand sa temperature est redescendue autour des 35 degres... Anyway, soiree sympa bis avec les memes (a peu de choses pres), la productrice, son chercheur de mari et la gamine etant en week-end dans leur villa secondaire qui surplombe la baie de San Francisco. Nous avons bu du vin et mange francais, a savoir de la viande et du fromage, et la viande etait monstrueusement excellente, je crois que je n'ai jamais mange de viande aussi delicieuse, ce boeuf etait divin, tendre et succulent - les Amerloques ont bel et bien de la bonne bidoche ca oui, j'ai cru que j'allais couler dans la piscine, ayant fait la poubelle de table sans me faire prier (P'tit Crevard au rapport) ! Voila, nice place, nice people. Et puis la temperature m'a aide a anticiper ce que ca allait etre dans le desert d'ici huit jours... Nice ^^


Le dimanche fut plus calme, j'errai seul (par envie/besoin) sur la "Promenade" de Santa Monica, entre l'Apple store et le Barnes & Noble (Fnac version U.S.), avant de gaspiller 10,75$ dans un cinema de connards (connards qui accueillent toutes les premieres hollywoodiennes, mais connards quand meme) sans tarif etudiant, pour retrouver la fraicheur d'une salle obscure et du dernier Shyamalan, Lady in the water. Gaspillage car le film est mauvais, et que j'aurais mieux fait d'aller admirer Meryl Streep en Prada - ceci dit il y a Woody Allen's Scoop qui sort ici la semaine prochaine ! Et je retournerais bien voir Time to leave ou voir tout court Changing times (petites affiches americaines de films francais ci-dessous)... Bref, sachez qu'a part Signes, je suis un tres grand fan de Shyamalan, de Sixieme Sens au Village, en passant par Incassable. Oui, je trouve que Le village est un chef d'oeuvre (desaccord profond avec beaucoup de monde dont ma chere Elisa...), tant au niveau de l'histoire que des plans et de la musique, sublimes. Je dois avouer que Signes, dont je n'ai aime ni le message ni Mel Gibson, comportait des plans somptueux aussi, notamment celui qui revele la presence de l'alien au moyen de son reflet dans l'ecran de tele. Et force est de constater que musique, acteurs (Paul Giamatti est meme genial !) et plans sont tres bons dans La jeune fille de l'eau - le gros probleme, confirme par de sombres critiques locales et un faible demarrage, le gros probleme est l'histoire pourrie, parfaite a raconter a ses enfants pour dormir, vu que c'est le principe de depart, mais nullissime au cinema, incredible et risible, et surtout incoherente. Au generique de fin, j'ai essaye de voir si je n'avais pas loupe quelque profond sens cache ou obscure explication intellectuelle qui me ferait revoir le film sous un autre angle et l'eriger en chef d'oeuvre du pantheon shyamalanesque - mais non, rien n'y a fait, point de sens cache, ce film est mauvais (comme quoi l'histoire d'un film fait tout, pour ceux qui en doutaient encore) et Shyamalan est bien meilleur quand il fait peur.



















J'ai voulu rattraper ma soiree le soir-meme en recuperant mon retard es series tele, sauf qu'ici avec les saisons d'avance, tout fan de 24, Lost, les Soprano, Les experts, The shield ou Desperate housewives se regalerait, mais moi qui n'ai jamais vu un seul episode de chacune de ces series (...), je me dis que je vais commencer par me louer les DVD des premieres saisons... Ceci dit j'ai decouvert une serie pas mal qui commence juste ici, sur HBO, Entourage; a surveiller. Au terme d'un zapping tres americain, je suis tombe sur la fin de Fight Club, et j'ai ete consterne de voir que tous les "fuck" du film (et ils sont nombreux dans Fight Club) et autres mots du meme acabit etaient bipes... La loose totale. Voila, depit sur l'ecran, mais le week-end fut bon !


Je terminerai par la page "insolites americains" qui porte aujour'hui sur les plaques de pelouse toute pretes que ces chers compatriotes de Bush posent a meme le sol, ce qui leur permet d'avoir du (vrai !) gazon en cinq minutes... Rien, et pouf du gazon bien vert bien dru. J'avoue que cette perturbation du cycle de la vie (la petite graine qui pousse qui pousse...) me perturbe assez.
Mais ce n'est rien compare au deuxieme insolite de la semaine, ces parents qui ont la manie de penser a leur propre satisfaction d'abord, avant celle de leur bebe ou des autres spectateurs; je veux parler de ces parents qui emmenent leur bebe pour aller voir Pirates...2 ou Lady in the water, parce qu'ils veulent voir le film et qu'ils ont le gamin sur les bras !! Sans reflechir, ni une ni deux, voila que je t'embarque le mome dans la salle ! Obviously le bebe bele (presque jeu de mots ha ha ha), voire gueule, et les parents disent "Shhh" pour continuer a profiter du film... ca me debecte.


Par contre, puisqu'on reste dans le cinoche, j'ai vu trois bande-annonces qui me font saliver : World Trade Center, qui est un film que je crains (surtout apres avoir vu la B.-A.) et que j'attends en meme temps; A good year, le nouveau Ridley Scott dans le Sud de la France avec Russel Crowe, Marion Cotillard, Albert Finney, Freddie Highmore, Aaron Eckart ou Didier Bourdon... mais surtout surtout surtout The fountain, le nouvel Aronofsky, avec la course effrennee de Hugh Jackman a travers le temps pour sauver la belle Rachel Weisz - je dis miam !








Pour votre gouverne, sachez que j'ai ecrit ce bel article dans la nuit de lundi a mardi heure locale, tout frenetiquement ragaillardi que j'etais de donner des nouvelles... Et puis ce fut le bug, et c'est pourquoi la publication n'intervient que mardi fin de soiree, apres une dure journee, due a la fatigue cumulee lors de l'ecriture la nuit d'avant (vous suivez ?) :( ...Un tel investissement personnel pour vous tenir au courant des palpitantes palpitations de mon coeur californien, un tel engouement dans l'ecriture merite d'etre recompense je crois, c'est a dire que j'espere simplement que vous avez lu jusqu'au bout, que vous avez aime, et que vous assaisonnerez le post de quelques commentaires bien sentis ! [Pendant que j'y suis, rien a voir mais j'ai mis a jour l'article "World Bloggers" avec Pépée's blog, ainsi que Marine's, pour ceux que ca interesse (ils sont nombreux !)...]

Sur ces belles paroles, je vous laisse pour aller vivre de nouvelles aventures exaltantes, que j'aie un peu de matiere pour la prochaine fois ici, quand je reviendrai - hasta pronto ! (L'hispanophonie me gagne ^^)