"If God had a refrigerator, your picture would be on it"
Voila, c'est le genre d'annonce "accrocheuse" que l'on trouve sur les panneaux publicitaires des eglises dans le coin... Aucune signification particuliere a voir la, dans quelque sens que ce soit d'ailleurs, je trouve juste ca tres rigolo, en tout bien tout honneur, et a fortiori tres americain - parfait pour un titre d'article !
J'ignore si Dieu a des problemes informatiques mais en tout cas etre proche de la Silicon Valley n'aura pas fait que du bien a mon PC, qui se meurt doucement dans son coin, agonisant et gemissant... (Bon, d'accord, "se mourir" et "agoniser" ca veut dire pareil, et "gemir" c'est pas vrai...)
Bref, pour etre en osmose totale dans la categorie "drames personnels techniques un peu graves mais pas trop", sachez que c'est un transfert de photos qui est a l'origine de la catastrophe, et que ce transfert a en partie echoue, me privant momentanement voire definitivement des 700 cliches que j'avais deja realises du Sud-Ouest americain (entre autres). Ups, comme vous dites...
Alors voila, un peu desarconne mais pas du tout demonte par la chose, le valeureux Arthur ne se laisse point abattre et continue, envers et contre tout, de mettre son blog a jour, quitte a ce que ca lui prenne plus de temps - il dedie donc cet article au racontage de ses vacances americaines en famille, et sans photos s'il-vous-plait (contrairement au frigo du Divin). Ce qui veut tres simplement dire que ceux qui jusqu'a present ne faisaient que regarder les images vont devoir se forcer un peu pour se tenir au courant...
Avant de me lancer dans la narration, sachez simplement qu'au jour d'aujourd'hui ma misere informatique ne change rien pour vous puisque j'ai toujours acces a mes chers mails, a MSN (avec webcam ;)) et a Internet en general. Ca va juste manquer de couleurs ici-bas.
Sachez enfin pour clore sur cette entree en matiere un peu poussive, que j'ai un petit peu modifie les parametres d'affichage de ces pages et que desormais seul le dernier article publie s'offre a vous sur la page d'accueil... Mais si vous souhaitez vous replonger avec delice dans mes precedents posts (illustres ^^), pas de panique, il vous suffit de cliquer sur l'article en question dans la colonne de gauche, ou de les ouvrir selon le mois de publication dans les "archives", toujours sur cette meme colonne. Parmi ces articles figure d'ailleurs "World Bloggers", qui a l'avantage d'offrir une liste assez sympathique de liens vers des blogs qui ne le sont pas moins (sympathiques)... A bons entendeurs !
Et donc, enfin, mes vacances... Les premieres pour moi depuis le mois d'avril (officiellement) si je puis me permettre... ("Et alors ??...") ...Et un pretexte bien agreable pour que la famiglia debarque, du Papa au Frerot en passant par la Maman et la Soeurette !
Les premieres journees dans la Cite des Anges sont dediees a la plage, a Santa Monica ou le temps est gris pour la premiere fois depuis que je suis la, et a Venice ou il fait chaud et beau et ou les vagues sont de taille "raisonnable" ^^ On continue la visite avec Hollywood, qui est vraiment devenu le quartier touristique dans le sens le plus glauque du terme (en meme temps, c'est vrai que pour ce qu'il y a a voir...) - on se presse sur le Walk of Fame et sur le parvis du Grauman's Chinese Theatre pour les empreintes des stars, mais au final il s'agit plus de se cogner contre la foule agglutinee sur un mini-bout de trottoir envahi par les marchands ambulants et les guignols deguises en Dark Vador, Michael Jackson, Skrek, Gandalf ou Mickey (ou est passe Donaaaaaaald ??), le tout sur un block ou ne subsistent que trois grands theatres esseules de l'age d'or hollywoodien. Honnetement, pas franchement excitant. Sauf que c'est quand meme la qu'ils ont choisi de construire le Kodak Theatre, et que je retournerai sans doute faire un tour dans le quartier au moment des Oscar... On enchaine avec la famille dans Griffiths Park, le plus grand parc urbain des Etats-Unis, havre de verdure sur les hauteurs de la ville. Petite ballade rafraichissante aux abords de l'Observatoire, et les souvenirs remontent tranquillement puisque c'est la qu'on nous avait appris la victoire de la France un certain 12 juillet 1998... Le dimanche se termine dans les rues escarpees, vides et ombragees de Beverly Hills, a mater sans aucune gene les baraques de fou furieux qui occupent l'espace !
Le mardi qui suit, apres une dure journee de boulot de mon cote, qui consiste notamment a aller voir Changing Times en projection presse (le dernier Techine, mais deja vieux de presque deux ans pour la France), et a aller dejeuner dans un resto japonais, je retrouve la famille pour un concert au Hollywood Bowl, gigantesque theatre en plein air de 20 000 places, perche juste sous les fameuses lettres qui symbolisent Hollywood. Au programme, la Cinquieme de Beethov' et la Grande Symphonie Funebre et Triomphale de Berlioz. Au final, si le lieu du spectacle est assez magique, l'acoustique est mauvaise, les places tres cheres (cric cric) et les Americains qui bouffent leur pop-corn comme s'ils etaient au cinema n'arrangent rien. Grosse deception donc... Ceci dit, il est tres probable que j'y retourne d'ici peu, ecouter Gotan Project/Zero 7 ainsi que le Dieu de la musique de films, John Williams himself...
Les vraies vacances (surtout pour moi qui jusque la travaillais) commencent le lendemain alors que nous roulons vers Las Vegas... Apres un trajet epique de six bonnes heures d'autoroute dans le desert, nous arrivons sur les coups de 23h dans la Cite du Vice, ou il fait, accessoirement, 40 degres dehors a cette heure avancee de la soiree... Tres bon plan donc pour s'engouffrer dans les gigantesques et luxueux hotels-casinos surclimatises jusqu'a 3h du matin ("la ville qui ne dort jamais")... et me rendre compte pour ma part que non seulement je n'aime pas cette ville, mais qu'en plus elle m'ecoeure, me degoute et me met mal a l'aise ! C'est vraiment degueu-Las Vegas dans toute sa splendeur. La folie du jeu y est terrifiante tant ceux qui sont penches maladivement sur les machines a sous sont de tout age et toute origine sociale, de la grosse mamie au jeune drogue en passant par le pere de famille puritain... De toutes facons, ce Disneyland version adultes, c'est l'Amerique et ses paradoxes dans toute leur splendeur. Le charme operait mieux dans Ocean's Eleven, peut-etre le casting y etait-il pour quelque chose dans le glamour... En plus, Celine Dion est en vacances et les spectacles en general sont hors de prix, que ce soit les cinq shows du Cirque du Soleil ou David Copperfield (Remy, si tu me lis...) ! L'arnaque totale quoi...
Heureusement que nous partons le jour d'apres pour arriver a Grand Canyon... Car la, pour le coup, c'est sublime. Faisant fi des 14 degres qui paraissent a leur tour quelque peu surrealistes par rapport a la veille, et faisant fi de la pluie aussi, il nous suffit d'ouvrir grand les yeux et de laisser notre regard se perdre dans cette immensite magnifique, pour etre tout etourdis, beats d'admiration devant ce sublime mystere de la nature. C'est presque mieux de ne pas avoir de photos, car elles ne restituent pas un quart de l'emotion ressentie face a ce vide et a ces hauteurs fascinants. Cerise sur le gateau, un tour en helicoptere peu apres le lever du soleil...
C'est donc plutot a regret que nous retrouvons Vegas sur notre route pour Death Valley... (Malgre tout, le spectacle -gratuit, cric cric- de... jets d'eau! au rythme d'All that Jazz! est tout simplement le comble du bon gout, ou la demesure americaine au service du raffinement, une fois n'est pas coutume... Super(be) !) - La Vallee de la Mort donc, et ses 47 degres a l'ombre (c'est loin d'etre un record pour la region, la plus chaude des Etats-Unis !)... On souffre, la voiture souffre, le vent a l'exterieur est brulant, les etendues sont desertiques, "mortes", les lacs sont faits de sel et trois dunes de sable (mais des vraies, des grosses ;)) se battent en duel au milieu des cailloux ! Dans son genre, impressionnant aussi...
Retour aux Anges, fin du periple, je vais travailler et Papa, Maman, Soeurette et Frerot vont visiter San Diego, ou plus exactement son zoo et son SeaWorld ^^ J'en profite pour m'installer (cf. post precedent) mais aussi pour choper froid et tomber malade, avec 40 de fievre et quelques vomissements sympathiques... Hum, sympathique justement ! Je profite quand meme du resto de luxe dans lequel on dine (sans savoir que c'est un resto de luxe) le vendredi soir pour les 16 ans de Soeurette adoree (en fait j'en profite parce que chronologiquement c'est AVANT que je sois malade :p).
Et puis le dimanche c'est le depart, j'agonise (quelques heures avant mon ordinateur) sur mon lit alors que ma chere famiglia reprend l'avion pour Paris ! Dure dure la vie... Non en fait je me remets vite, le coup de la maladie c'etait surtout pour eviter les adieux trop dechirants ;)
Oui parce que cette fois c'est vraiment parti, je suis installe, seul au bout du monde et avec des perspectives professionnelles plutot rejouissantes, entre autres bonheurs d'expatrie... ^^
...so let's go baby !
4 Comments:
Cher Arthur,que d'articles intéressants et quelle vie passionnante un peu plus et tu me ferais regretter mon cher Vaires sur Marne ainsi que ma belle campagne Berruyère mais il m'en faudra bien plus pour m'épater ;)
Bref tout ça pour dire, qu'il serait judicieux de peut-être mettre la traduction des expressions, mots...anglais que tu utilises avec tant d'aisance!!!Pense un peu à tes pauvres amis pas doués en anglais qui lisent tes exploits chaque jours que Dieu fait! Sur ce cher arthur, goodbye ou byebye(c'est bien comme ca qu'on dit!)bises julie
Mon tur.. rien à voir .. juste pour te dire que from LA to BA this is love ... cf. discussions prolongées et instructives... comme quoi la distance ne change pas tout ... le cybernutnut est presque aussi savoureux .. Tu es une petite douceur (et tu es beau en costard..)..
If I had a refrigerator your picture would be on it ;)..
Alala, ça fait rêver, dire que tout ce que tu veux en vrai, des millions de français ne l'ont jamais vu qu'à travers leur petit écran grâce à Beverly Hills, Ocean Eleven, Newport Beach, Les experts de Las Vegas,... Tu as de la chance mon ami, j'espère que tu la mesures. Bizz à toi
Rien à dire, Cam l'a dit si bien que je ne pourrai faire mieux... See U soon by mail buddy ;-)
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