Arthur aux Anges ! From L.A. to the World...

Juillet 2006 jusqu'à au moins avril 2007 - 9 mois (et plus si affinité) à Los Angeles, 9 mois de journées (et de nuits !) californiennes que j'espère bien remplies et que je ne manquerai pas de vous narrer ici même; 9 mois aux anges, je n'en doute pas...

Sunday, September 24, 2006

Miscellaeneous

Huit heures, le réveil sonne. C'est à dire que mon vieux téléphone français fait retentir son chant de coq, en affichant 17h, puisque je l'ai laissé en heure européenne. Je me redresse sur la mezzanine, j'ouvre la fenêtre, le ciel est bleu, le soleil brille, les oiseaux chantent... et les vagues rugissent ! Je descends de mon lit, douche express dehors, petit déj' et hop dans la voiture pour quinze minutes d'autoroute en direction de Westwood et du Consulat. Lunettes de soleil, musique, fenêtre ouverte, la Jeep avale les miles. Toute la question est de savoir si la bretelle entre la 10th freeway et la 405 sera bouchée or not... Garage au huitième sous-sol du building, ascenseur pour remonter tout ça jusqu'au "lobby", bonjour a la dame de l'accueil, re-ascenseur pour arriver au troisième étage qui n'est en fait que le troisième niveau et donc le deuxième étage pour les standards européens... Entrée fracassante au Consulat, il est en général 9h30 - la journée qui s'ensuit a alors de fortes chances d'être palpitante, jusque vers les 18h30 en moyenne [6:30 pm ^^]... Mais je suis tenu au secret professionnel ;-)

Je peux néanmoins vous causer des petites soirées sympathiques très cinéma que je suis amené à fréquenter pour cause de partenariats divers et varies... Soirée Téchiné [Deneuve et Dewaere sont excellents dans Hôtel des Amériques mais le film ne me touche pas plus que ça - alors que Ma saison préferée est un film bouleversant !] ; The Science of Sleep [La science des rêves, déjà sorti en France, que j'ai adoré], The Last Kiss, remake du film italien L'ultimo bacio, qui est bien trop américanisé pour être un bon remake et qui fait seulement regretter de n’avoir pas vu l’original [et il faudra un jour que l'on m'explique la légitimité du remake en général] ; Welcome danger!, hilarant film muet de 1929 avec Harold Lloyd [je n'irai pas jusqu'a remettre en question la légitimité du cinéma parlant... mais bon :-p] ; et plus récemment les avant-premières américaines de Renaissance, film d'animation français en noir et blanc sorti au printemps dernier dans l'Hexagone, stupéfiant par ses images mais décevant par son scénario, et Darshan, ce documentaire de Jan Kounen sur Amma, "déesse" indienne bien vivante et "câline" - réellement intéressant. Cette dernière soirée nous permettait de croiser Pitof, Jeunet, Julie Delpy... et tous ces journalistes et producteurs anonymes de visage, mais pas de nom ! Instructif.















Deux VIPs a l'AP de Darshan : Mathilde, attachee audiovisuelle adjointe, et Stephanie, attachee de presse adjointe - donc oui, deux charmantes collegues a moi ^^ [qui soit dit en passant sont des visiteuses occasionnelles de ces pages, si vous pouviez eviter tout commentaire malvenu... ;)]


Sans oublier L'autre c'est moi, le spectacle de Gad Elmaleh qu'il venait présenter a son public francophone des Amériques ; Miami, NY... et L.A. ! Théâtre plein de 2000 places, public chaud, Gad en forme, show adapté à la sauce californienne... Deux heures de rires continus ! Jeanne Mas et Elsa Zylberstein étaient dans le coin ^^
Enfin, le choc : dans mon désir/besoin d'élargir ma culture cinématographique, beaucoup trop ancrée sur la dernière décennie, je me précipitai ce dimanche soir a l'American Cinematheque pour découvrir, mieux vaut tard que jamais, deux films de Truffaut... Si Jean-Pierre Léaud et certaines scènes sont filmés de manière époustouflante dans Les quatre cents coups, c'est bel et bien ce chef-d'oeuvre qu'est L'argent de poche qui m'a bouleversé, sublime film sur l'enfance, a voir absolument, et qui suffit a comprendre le respect que le cinéma doit a Truffaut... Avant de découvrir d'autres perles de la Nouvelle Vague très prochainement !



"Au theatre ce soir"


Merci JB pour la photo du rappel depuis la mezzanine


Geraldine, assistante de l'attache culturel, juste avant le spectacle


Gauderic[cf. ci-apres ;)], meme lieu meme heure...


G&G, au resto apres le show






Voila pour le boulot, pour ce quotidien californien. Dur dur...

Une pensée pour Marie-France, qui a quitté le Consulat, sans doute que temporairement, mais l'occasion quand meme pour une fete-surprise avec roses et gateau d'anniversaire...

Marie-France et Lise, chargee de mission au service audiovisuel [donc collegue a moi ;)]


"Mathilde sur le sofa"


Full Team (plus guests) : Mathilde, Lise, Marie-France, Laurent, l'attache audiovisuel, donc mon boss, et Sylvie, attachee culturelle adjointe


En ce qui concerne les rebondissements du film de ma vie ici, ils ont été divers et variés en ces trois semaines de silence blogien !
Pour commencer, John nous a quittés. John, pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas suivi, était stagiaire au Consulat, et s'est notamment illustré par sa gentillesse et sa disponibilité lorsque ma pauvre personne a débarqué ici - gentillesse et disponibilité qui ont très vite mené a un début prometteur d'amitié. Oui mais voila, son stage se terminait, et John s'en est allé rejoindre sa Lorraine natale... En deux mois, ce fut bref mais intense, et je me suis promis de passer à Metz "très bientôt" ! Tous les moyens sont bons pour faire la fête, et la soirée d'adieux fut mémorable... John fut suivi dans son départ une semaine après par Benoît, que je connaissais moins mais appréciais aussi, et la encore la pizza party chez Sarah reste un tres joli souvenir !

John & Sarah


Severine & JB


Gaud' [cf. ci-apres ;)]


Sarah & Laurence


Mylene


Christophe & John


Benoit


Full Team (plus guests)


So long, Johnny John...


Deux de perdus, au moins un de retrouvé, puisque Gaudéric a eu la bonne idée d'emménager dans l'appart' de John, et par la même de nous rencontrer ! A tel point que Jean-Baptiste, Gaud' [pour les intimes] et moi avons passé beaucoup de temps ensemble ces quinze derniers jours. L'occasion de découvrir Malibu et ses plages secrètes et privées [et son gros Américain barbu anti-français aussi... Genre : "Je suis surpris qu'on vous ait laissés entrer sur le sol américain, vous n'etes pas vraiment nos alliés..." - no comment]; ou le Getty Center, musée perche sur les hauteurs de la ville, avec jardins somptueux et vue imprenable sur les Anges...
Depuis, joyeuse bande que nous sommes, nous avons aussi mangé des crêpes, brunché une paire de fois, fait du vélo ; nous sommes allés au marché de Sainte Monique et nous avons passé, encore et toujours, du temps a se dorer la pilule [ça vient petit a petit pour moi...] sur cette belle plage sous mes fenêtres [mode "je me la pete"] !

Malibu...




...mais quel ciel !!


On croise des stars a Malibu : ici, Natalie Portman quitte la plage [serieusement, pour les vraies stars, continuez de lire...]


At the Getty...


















Merci SuperZoom, car depuis le Getty, voici une vue de la tour qui abrite le Consulat, c'est a dire mon lieu de travail si vous suivez


Dans la vie...


...il y a des cactus !




L'autoroute la plus empruntee/bouchee au monde : Freeway 405 [toujours from the Getty]


Shatzy on Main, un peu mon Central Perk a moi, haut lieu du brunch dominical, a deux pas de chez moi !


Main Street, USA...








Le marche :)






Une certaine forme de manege...






Champs de terrains de beach-volley


Tongs


Champs de couchers de soleil [desole d'avance, mais comment choisir ?! It's so romantchique...]
















Sunset Pier


Guerite at night


Le lendemain... Tiens, des palmiers !


A gauche, la plage bondee...


...au centre, juste ou je suis, la plage vide. Une raison a ce desequilibre ? La presence ou non d'un lifeguard... Pour son propre confort, il faut savoir vivre dangereusement !


Paire de voiliers


Une grosse Americaine avec son caddie de plage


Fresque sur sol


Guerite numero 25, c'est a dire en face de chez moi


Paire de voiliers [bis]


Desole, une autre serie de sunsets...












Cote fête, toujours, le fils de mes hosts, Reave de son prénom, a célébré comme il se doit ses 1 an ["son" 1 an plutôt], sur la pelouse bordant la plage, avec pas moins de vingt pizzas géantes pour quelques invités... How lovely !

Reave...


...avec Amy, sa Maman - et ma host


On my own side, les boites me manquent tellement [moins de 21 ans oblige] que je me surprends à me trémousser dans tous les magasins ou restaurants ou la musique est bonne [ou moins bonne d'ailleurs], voire sur la plage, lorsque je passe deux heures pendu avec Gaud' a son ipod [so californian…] !



Il y a les jours ou je rentre du boulot lunettes de soleil sur le nez, roulant au vent, face a l'Ouest et à l'astre couchant, passant même devant un drapeau américain géant qui flotte fièrement au bord de l'autoroute... Pour peu que les Eagles soient à la radio, je me prends alors vraiment pour la star de quelque film sentimental [made in the USA of course]... Mais il y a aussi eu ces deux jours ou le gris qui recouvrait le ciel bleu n'était pas du a la couche de pollution [même si Schwarzie chéri a presque résolu le problème n'est-ce pas...], mais bel et bien... a des nuages !! Oui, j'ai connu deux jours de temps couvert sur mes presque trois mois ici ! Pas de pluie, ne rêvez pas trop, mais des nuages toute la journée o_O On s'est alors surpris a boire du thé au bureau en plein après-midi, et a mettre une petite veste pour faire comme s'il faisait froid, ou juste pour marquer l'arrivée de l'automne, vu que d'un point de vue strictement météorologique il n'y a aucune différence entre le 5 juillet et le 23 septembre. Amusant...

Je m'amuse aussi a remarquer les français [nombreux] que l'on croise a L.A. Je crois que c'est commun a tous les expats, mais en tout cas ici je les repère a des kilomètres a la ronde, avant même qu'ils n'ouvrent la bouche avec leur accent douteux :D Ce monsieur était très vexé que je réponde a sa question [posée en "anglais"] dans la langue de Molière, et avec un large sourire en travers du visage...

C’est une belle journée !
La surprise de la semaine dernière s’appelait Charles, et tout tenait en ces mots (ses mots, d’ailleurs) : « J’arrive a L.A. demain ! »… Le gaillard, profitant d’un vol vers les Anges de sa Maman hôtesse de l’air, est passé me claquer la bise. En dépit d’un hôtel quelque peu éloigné n’est-ce pas [2h de voiture pour y aller, 1h a minuit sans trafic pour rentrer – c’est comme s’ils allaient loger a Orléans pour visiter Paris, je vous jure…], la journée, fériée pour moi pour l’occasion, fut électrisante : les jardins du Getty, Beverly Hills, Pacific Palisades et la Eames House [pour les architectes…] puis Sainte Monique, le hamburger de 15h, Abercombie & Fitch et l’Apple Store… Avant une soirée très « Air France Crew Members » incluant jacuzzi, piscine nocturne, et quête désespérée de quelque chose à croquer dans ce trou paumé de Newport Beach ! Emouvantes retrouvailles [;-)], rires et histoires en tout genre ont ponctué ce tour express de quatorze heures de la Cite des Anges. A réitérer sans modération !

Il fallait au moins Charles pour que j'aie enfin une photo de mon lieu de travail digne de ce nom !


Comme quoi, a Beverly Hills, y'a aussi des trucs bizarres...


Quelle avenue, quels palmiers ! Quelle antenne...


Tiens, une dame...


Tiens, une FAUSSE dame en fait - quelle horreur, j'en frissonne encore ! La folie du nain de jardin est bien a l'echelle americaine ici, j'aurais du m'en douter...


Charly and me a la Eames House, celebre chez les architectes, ce qui a explique l'engouement de mon accolyte et l'argumentaire developpe face au trou du cul qui ne voulait pas nous laisser entrer... ["On vient de France expres"... Ha ha ha !]


Charles


Arthur


Encore Arthur - mais quel narcissique celui-la !!


"Welcome to...

...such a lovely place, such a lovely place, such a lovely place..."
Et oui, c'est celui-la l'hotel de la chanson, veridique ! [Et je suis serieux]

La Jaguar des voisins sous cellophane... Tout juste livree ha ha... Non mais il faut dire qu'ils repeignaient leur maison en rose...


Une des rares photos ou vous verrez ma voiture garee sous la maison, et ou en plus on dirait presque que ledit vehicule est... propre ! Belle illusion d'optique...


Saturday Night Fever…
Je ne m’étendrai pas sur les nombreuses heures passées à nouveau sur la plage ce week-end… Mais la soirée du samedi mérite qu’on s’y attarde. Nous devions retrouver Combiz qui nous avait invités à l’enterrement de la vie de garçon d’un vague copain à lui. Tout débuta fort bien, nous retrouvâmes Combiz ! Et hop encore quarante bonnes minutes de bagnole pour gagner Northridge, lieu de la fête, ou nous imaginions déjà la débauche qui devait y régner, poker et strip-teaseuses inclus. Mais après s’être perdus trois fois et a moitie faits agresser par un pauvre type qui n’avait rien d’autre a faire au feu rouge que d’ouvrir sa fenêtre en braillant « Fuck you motheruckers!! », avant de démarrer en trombe en nous faisant des doigts [rien de bien méchant, mais dans ce pays il faut toujours garder en tête que le gun n’est jamais loin – et il y a plus rassurant comme pensée…] – après ces péripéties donc, nous nous rendîmes compte qu’il n’y avait personne au supposé lieu de la soirée. Miam, mon premier plan foireux californien ! Combiz, montrant par la même l’attachement qu’il avait pour ladite soirée, décréta que nous ferions mieux de retrouver Westwood et de manger quelque chose. Aussitôt dit, [presqu’]aussitôt fait, le temps de rentrer [hop quarante minutes de freeway dans l’autre sens ]… Nous choisissons Esno’s pizzeria et ses fameuses pizzas de 66 cm de diamètre […] ! Bon, d’accord, pour au moins trois d’entre nous les yeux furent un chouya plus gros que le ventre. N’empêche que même les Américains lorgnaient sur ces pizzas que nous exposions fièrement en terrasse ! C’est dire si elles étaient grosses… La soirée devait donc tranquillement bien se terminer ; il aurait fallu plus qu’une prostituée assise a coté de nous pour nous gâcher le week-end. Bon, d’accord, il faut ajouter que malgré sa tête refaite chez Nip/Tuck et sa jupe-culotte [c'est-à-dire plus que « courte »], nous ne nous sommes rendus compte de la jolie profession qu’elle exerçait que lorsqu’elle s’est levée pour s’accouder a cette Mercedes qui passait. Le mec a souri, montré les billets, elle est montée, ils se sont maries et ont eu beaucoup d’enfants… Bref je m’égare !

Comment on dit deja ?
Ah oui...
...miam...


Combiz et une pizza


...


Encore Combiz et une pizza


Gaud' et moi avons faim


Oui, mais non, ca va pas etre possible...


...quoique...


En voila un que 66cm n'effraient pas en tout cas! [Tu m'etonnes !]


...no comment...


Pas de photos de la pute, desole, que croyez-vous donc ?! Je suis un etre respectable...


Voici donc pour les derniers événements angéliques [ou pas]. J’ai commencé à m’occuper de cet article ce dimanche 24, mais une connexion Internet capricieuse l’a contraint à se languir sur l’ordinateur avant de se mettre en ligne.
Résultat, entretemps, gros choc… J’avais déjà vu le Marie Antoinette de Sofia Coppola quatre mois ago lors de sa sortie canno-francaise. Mais être invité a une avant-première américaine ne me semblait pas une chose sur laquelle cracher, surtout que la belle Sofia devait "introduire" le film. Mais dépit, rage, désespoir… point de Sofia à l’horizon avant la projection ! Hésitant d'abord entre la frustration d’une telle occasion manquée et la joie de revoir ce petit bijou, je me laisse finalement re-happer par le film. Jusqu'à ce que Marie-Antoinette herself et son Louis XVI de Roi, accompagnés par la Coppola, se matérialisent a droite de l’écran a la fin du film, pour un débat passionné et passionnant sur celui-ci ! Oui mes biquets, non seulement la mère Sofia était la pour un véritable échange et non une simple introduction, mais elle était flanquée de Jason Schwartzman… et Kirsten Dunst !! [Oui, oui, oui, ça vaut au moins deux points d’exclamation…] Je me suis complètement emballé à ce stade de la soirée. Et puis, comme ici les angelinos sont habitués aux paillettes, nous n’étions qu’une petite dizaine a les harceler a la toute fin, pire qu’en salle 9 de l’UGC Ciné Cite de Lille avec Patrice Chéreau ou Mélanie Doutey [je voulais faire la blague avec les Quiches et Foon, mais eux ne sont même pas revenus après le film] – Grands sourires et grande disponibilité pour quelques photos…







Arthur, a la limite de l’apoplexie : - Hello, euh… I just wanted… to congratulate you… because I liked the movie… and… you know… I’m French…
Kirsten, détendue et souriante : - I can’t believe you’ve come all the way from France!!
Arthur, dubitatif : - Well… you know… I didn’t exactly come just for the movie… Do you mind if I take a picture with you??
Kirsten, charmée, un bras autour de ma taille : - Not at all! Come !
Arthur, crispé, un bras autour de sa taille : - Thank you…
Kirsten, détendue et souriante : - What’s your name ?
Arthur : - Arthur.
Kirsten, détendue et souriante, toujours un bras autour de ma taille puisque la première photo était ratée : - Arthur? Nice to meet you! Thank you for coming tonight!
Arthur: - Euh… You’re very welcome… Good luck for the movie!
Kirsten, détendue et souriante : - Thanks Arthur!

…d'accord on est moches tous les deux, mais bon, je crois que pour cette fois ca ira...


J’adore Marie-Antoinette, euh, Kirsten Dunst, j’adore Hollywood, j’adore etre ici […]



A suivre…