Arthur aux Anges ! From L.A. to the World...

Juillet 2006 jusqu'à au moins avril 2007 - 9 mois (et plus si affinité) à Los Angeles, 9 mois de journées (et de nuits !) californiennes que j'espère bien remplies et que je ne manquerai pas de vous narrer ici même; 9 mois aux anges, je n'en doute pas...

Saturday, February 24, 2007

Oscar



Et voilà, nous y sommes.
"The Academy of Motion Picture Arts and Sciences is proud to present the 79th Academy Awards, on Sunday, February 25th, 2007, at 5 p.m., live from the Kodak Theatre in Hollywood!"
Sonnez hautbois, résonnez musettes...
Et puis tremblons !
Avoir la chance de vivre à Los Angeles, c'est expérimenter la folie et la grandeur du cinéma à leur paroxysme. Lesquelles folie et grandeur sont réellement au summum lors de la fameuse "award season", qui dure grosso modo trois mois, de début décembre à fin février avec les Oscars.
Finalement, le buzz et l'excitation cinématographiques dans la Cité des Anges ne sont jamais plus intenses que lors des quelques trente-deux cérémonies de remises de prix qui jalonnent cette période ! Un paradoxe si l'on considère que tous ces red carpets s'éloignent assez vite de l'objet "cinéma" en tant que tel, des films et de la pellicule. Il s'agit alors davantage de money, de business au sens large, et de star-system à 300%...
Welcome to Hollywood!
Car c'est aussi tout ça qui fait le charme indéniable des grandes lettres blanches là-haut sur la colline, c'est "ça" qui participe de l'engouement suscité par les films, "ça" qui fait qu'une énergie incroyable se déploie ici autour du cinéma et qui fait également en sorte que chaque personne que vous rencontrez y est liée, que chaque serveur à Starbucks est un acteur en devenir...
L'argent est essentiel pour faire les films, le business fait tourner le petit monde du cinéma comme n'importe quel autre "monde", et les stars impriment leur marque de manière plus classieuse et définitive sur la pellicule.
Alors oui, Hollywood et ses 32 tapis rouges valent le coup et représentent, autant que les petits films indépendants, les maquilleuses confidentielles et les inconnus talentueux, la magie du cinéma.

Etre ici, maintenant, avoir la chance de quelques connexions et un background de fanatique de cinéma... - toutes ces choses vous assurent une sorte d'orgasme constinuel sur trois mois !
Mais évidemment, la vraie jouissance de groupie cinéphile (nouveau concept) ne date que d'une petite semaine, quand Hollywood Boulevard a commencé à se faire beau pour la grand-messe de dimanche !

Imperturbable, le Kodak s'est paré de ses plus beaux atours, indifférent à la folie furieuse qui règne ces jours-ci : lunches, panels, soirées, goûters... Tout est prétexte à pré-hommages, pré-parties, pré-stars, tout, partout, tout le temps !!
(Pendant ce temps, au Châtelet, les César battent leur plein.)

Alexandre Desplat, compositeur français nominé pour l'Oscar de la meilleure musique pour The Queen, interviewé par Sandrine Quétier à la Résidence de France


Les Film Independent's Spirit Awards, sur la plage en face de chez moi


Le parking pour la cérémonie...


Mais rien de comparable à la folie du dimanche.

I love L.A., ce Royaume dont Oscar est Roi !

L'entrée du red carpet sur Hollywood Boulevard, avec la tente presse juste derrière


Tapis rouge qui bifurque à angle droit pour entrer dans le Kodak


Le socle d'Oscar confirme qu'il s'agit bien de la 79ème cérémonie...


Oscar que l'on va retrouver un peu partout à l'intérieur - mais déjà à l'entrée...


...de chaque côté


Une fois à l'intérieur, un petit regard derrière soi fait remarquer le grand rideau


Malheureusement pour les frissons, à quelques heures du défilé de stars, le tapis rouge, déjà installé, reste bâché pour les simples mortels que nous sommes


Mais il s'agit de vérifier sa vitalité !


A l'entrée également, un rappel des nominés, ces potentiels vainqueurs... Des fois que certains aient un trou de mémoire quant au pourquoi du comment de leur présence !


Devant nous,le tapis rouge se déroule dans la longue galerie d'entrée, jusqu'aux marches qui mènent droit à l'amphithéâtre (à croire que des stars sans escalier, ça n'a pas la même saveur, cf. ce petit festival confidentiel dans le Sud de la France)


Pour le moment, comme Tapis, Oscar et ses copains restent couverts


Le feu des projecteurs est déjà là


Ce qui excite notre JB national (à moins que ça ne soit la bâche ?)


Même texture capillaire en tout cas !



Au sommet des fameuses marches, à quelques secondes de l'entrée dans la salle, un petit regard en arrière pour se rendre compte du chemin parcouru, sur Tapis et avec Oscar et ses amis


A la sortie, la précieuse statuette en main, certains ne manqueront pas d'imiter Jack Dawson


ou Hannibal Lecter ? En tous les cas, excellente campagne de pub' que ces cent citations extraites de films oscarisés et qui composent l'affiche de cette année, tout en investissant les murs de la ville !














Qui succédera à Clint Eastwood et Paul Haggis ? Helen Mirren obtiendra-t-elle la récompense suprême, après déjà plus de trente prix d'interprétaion glanés en trois mois pour The Queen ? Forest Whitaker confirmera-t-il les dires des critiques, tout comme Jennifer Husdon et Eddie Murphy en seconds rôles ? Ou faudra-t-il compter avec Meryl Streep, Kate Winslet ? Ryan Gosling, Leonardo DiCaprio (enfin, mais alors pour le mauvais film) ? Adriana Barraza, Abigail Breslin ? Alan Arkin, Jackie Earle Haley ? Scorsese aura-t-il enfin un Oscar ? Quid du meilleur film étranger : mexicain, allemand, algérien ? Quant au meilleur film tout court, viser juste en tentant de le deviner relève de l'exploit cette année...


Et quid de JB ?




Réponses dimanche, avec l'adrénaline, l'excitation - et les résultats.
Réponses à Hollywood.
Viva il cinema!


6 Comments:

Blogger Tibs said...

Ce cher Oscar fait bien parler de lui en ce moment comparé à notre petit César. Moi je fais les pronostics, meilleur film pour Babel.

8:44 AM  
Anonymous Anonymous said...

je n'aurai qu'un mot à dire: VEINARD!! j'attend avec impatience ton compte-rendu de la prestigieuse soirée, en bonne cinéphile assoifée de glamour hollywoodien que je suis...The Departed pour le meilleur film, par ce qu'il serait temps pour Sir Scorcese.

9:11 AM  
Anonymous Anonymous said...

Oscar du meilleur film :
mon pronostic est hésitant, entre Little Miss Sunshine pour une touche underground, et The Departed pour, il est vrai, récompenser cet excellent Scorcese...
Quel est le film français en compèt', by the way ? Fauteuil d'Orchestre ? o_0

9:51 AM  
Anonymous Anonymous said...

On reconnait qui est cinéphile et qui ne l'est pas... :D
Fauteuil d'orchestre évidemment, sans oublier indigène pour l'Algérie. On croise les doigts.

10:49 AM  
Anonymous Anonymous said...

Que d'animosité !
'Fauteuil d'orchestre évidemment' était une boutade. Je n'ai pas la prétention de me dire cinéphile, d'où le second degré de ce commentaire...
Aller, bisous

3:50 AM  
Anonymous Anonymous said...

Pfff les oscars! Qui ça intéresse?! C'est très surfait tout ça! Tant de strass, de paillettes, de robes aux traines interminables, de culte de l'apparence... Mais qui cela peut-il bien exciter?! La vraie vie est ailleurs... Recueillons-nous pour ces millions de pauvres enfants africains qui n'ont pas même un penny pour se nourrir, alors le cinéma! La belle affaire!
Bon, d'accord, les élans d'humanitarisme sonnent très faux sous ma plume et ne font que révéler ma frustration de ne pas avoir vu l'oncle Oscar... J'avoue... Bande de cons!

3:04 PM  

Post a Comment

<< Home