My 'LA'st Days

Je commencais a me dire que le mois d'aout n'etait pas propice a la mise a jour des blogs et puis, quelque part en Suede, le mouvement a repris, la reactualisation a ete d'actualite (ha ha) et je me suis alors dit que je ne pouvais pas attendre plus longtemps avant de reprendre la plume (le clavier) a mon tour. So, comme dirait l'autre, here I am ! Pas de nouvelles fracassantes, juste les quelques journees passees, dans tous leurs etats...

Et puis finalement, je vais en fait commencer avec une nouvelle des plus fracassantes justement, oui oui oui... Parce qu'il se trouve qu'en rentrant du "bureau" l'autre jour (on peut aussi appeler ca le "taff", le "boulot", le "Consulat"...), j'ai ete pris d'une envie aussi soudaine que bizarre et inattendue. C'etait plus fort que moi, vraiment, j'avais envie d'aller courir ! Oui, moi non plus je n'y croyais pas au debut, et puis pourtant j'y suis alle. C'est vrai que sur la plage au bord de l'eau, la ou le sable est ferme et humide, face a l'Ouest et au sunset, sur l'Ocean Pacifique... ca a un charme fou ! Il n'empeche que je fus veritablement le premier surpris (et content) de cette trentaine de minutes passees a trottiner [oui, seulement une demi-heure, mais dans mon cas c'est ce qui s'appelle un bon debut] - d'autant plus surpris et content que le "footing" (car c'en etait un...) a ete suivi d'une serie intensive de pompes et autres abdominaux; enfin, d'autant plus surpris et content que la toute premiere fois que je m'etais essaye a la chose, ici, sur la plage de Sainte-Monique, j'avais du m'arreter au bout de dix minutes pris d'une douleur intense sur le cote. Le point de cote [le poing de cote plutot] avait frappe, j'avais le souffle coupe - et vous, vous vous marrez, et vous avez raison...
Bref, le seul petit minuscule probleme est qu'il faudrait que cette petite seance d'exercice se reproduise plus d'une fois sur les sept prochains mois - or mon envie est moindre, je suis de plus en plus occupe... Bon ok ce soir je devais y retourner, j'en avais un petit peu envie (:D), mais l'appel de la mise a jour bloggienne fut plus fort, que voulez-vous... But I'll be back [running], I promise to myself!

Dans un domaine plus "decouvertes", j'ai decouvert [comme c'est original] un magnifique lieu de paisible et douce promenade, non loin de mon lieu d'expression professionnelle [ou autre taff, bureau, boulot, Consulat...] - il s'agit du campus de U.C.L.A., University of California/Los Angeles, prononcez "You See Elle Haie" ^^ Bien qu'etant l'un des plus petits campus des Etats-Unis (mais une des meilleurs facs publiques aussi), UCLA reste quand meme une ville dans la ville, en totale autonomie et parcourue de milliers d'etudiants, meme au fin fond du mois d'aout. J'ai donc profite du soleil (il brille ici tous les jours, tous les jours, tous les jours, tous les...) en compagnie de Combiz, Jean-Baptiste et Hugo.
Ou comment terminer la semaine de facon douce et paisible (je l'ai deja dit ?) en ce vendredi soir dernier...








Mon week-end fut axe autour de deux elements essentiels, le soleil et le cinema. Pour le soleil, ce fut plage plage plage plage - et balade sur Main Street, a un bloc de chez moi, avec tous ces magasins ouverts le dimanche (et tous les jours ca recommence ! Non, rien...) - j'adore regarder les gens ici a la plage [non, pas de perversite dans cette phrase], so many of them are so "typiques" [yeah] - Ce week-end, j'ai ete particulierement marque par cet homme d'un age avance qui semblait nu alors qu'il marchait le long de la plage - mais non ! Malheureux que je suis, je n'avais pas vu son string dore qui brille au soleil o_O Uuuuuuukh O_o Un peu de decence tout de meme s'il vous plait...

Cote toiles, que des deceptions : une soiree people sans people pour l'avant-premiere d'un documentaire interessant et emouvant mais bien trop long sur l'exploitation des scenaristes dans l'age d'or de Hollywood (Buzz); Julianne Moore et Maggie Gyllenhaal magnifiques mais comedie de couples new-yorkaise plus que mediocre avec Trust the Man; film amusant, Hugh Jackman excellent mais Scarlett bof bof dans le nouveau Woody Allen, Scoop [le 1er novembre en France ;)], et film nul meme si j'ai beaucoup ri et frissonne avec les serpents dans l'avion, Snakes on a Plane ! By the way, peut-on dire qu'un film est nul si on a ri et frissonne ? Oui, pour celui-la en tout cas. Quant a Scarlett, pour rassurer certains, je la trouve tres jolie et tres bonne actrice SAUF chez Woody Allen ou elle n'est que jolie (hihihi)...
On verra ce qu'elle donnera dans Le Dahlia Noir de De Palma, qui a ouvert Venise hier (Deneuve Presidente !!) :











En parlant de Cat', elle vient bientot ici meme tourner son episode de Nip/Tuck... Ouh la la... Elle plus Gad plus Michelle plus George plus Harrison (plus Sharon ??!) = sympathiques perspectives a venir.
Ca, c'est fait.

En parlant cinema, je me rends compte que je comprends vraiment bien les films en V.O. non sous-titree ici, ce dont je suis heureux, mais je me rends egalement compte du fait que tout ce qui permet de comprendre une histoire ou une situation dans un film hollywoodien est dit avec des mots simples, et plutot doucement ! En general, ce qui reste incomprehensible d'un point de vue diction/vocabulaire, est rarement capital. Good to know.

Re-plage le lundi soir, re-sunset aussi, mais pas re-footing :s ...juste soiree vraiment cool (donc californienne) avec John et J.-B. (comprenez Jean-Baptiste) ! Sable, plage degueu, clocharde top model et biere et pizza avec vue imprenable sur le Consulat... Tout un concept.

Le retour a l'aeroport mardi m'a fait "bizarre", comme on dit... Aller chercher Laurence, la super copine de John, fut un plaisir, mais me retrouver dans ce lieu si particulier et cheri qu'est l'aeroport, ca m'a fait "bizarre", situation d'expat' oblige ! Ca a provoque en moi, en mon for interieur, en mon etre intime (je m'egare) quelques interessantes et jolies reflexions sur la fin de l'ete, l'expatriation, le concept de redaction d'un article de blog, ou encore la discrimination insupportable dont est victime cette pauvre Pluton !! Mais je ne developperai pas tout ceci ici, plus le bon mood, desole ;) M'enfin pauvre choupinette de planete quand meme...

Le mercredi fut des plus sympathiques avec notamment une memorable soiree Downtown, au sommet de la tour qui abrite l'hotel Westin Bonaventure [qui a accueilli le tournage de nombreux films] - bar panoramique rotatif au 35eme etage, vue imprenable, cocktails delicieux et recuperation du verre funky a la sortie. Ce qui donnait, avec Marie-Jo, Christophe, Laurence, John, J.-B. et Hugo, ca :




























Terminage de la soiree avec mon quatrieme fast-food du sejour [je les compte] a In-n'-Out, plus debat politique muscle avec J.-B. et Hugo...
Sur la route, une escorte policiere escorte [comme c'est original] un pick-up qui tire une remorque sur laquelle une equipe de tournage filme une scene dans une voiture censee rouler... Quelle star etait donc au volant ?! Ah, Hollywood, la magie du cinema...

Quant a ce jeudi... coiffeur... Apres qu'on m'ait gentiment dit que je ne trouverais rien a moi de 50$ la coupe, j'avais commence a me faire a l'idee d'investir dans une tondeuse et de sacrifier l'esthetique capillaire au cote pratique [et economique, cric cric] de la chose... C'est alors que soudainement, tout a coup, inopinement, je tombai en emoi devant ce salon qui proposait la coupe a 14$ !! Ni une ni deux, mon sang ne fit qu'un tour et la pince attitude l'emporta sur ma mefiance naturelle habituellement tres developpee face a ce genre d'offre plus que douteuse !
Bon, je sais que je vais vous decevoir, mais tout s'est tres bien passe... La coiffeuse la plus bavarde du monde, la coupe la moins chere, le Arthur le plus BG. C.Q.F.D.






En attendant d'aller visiter le Shrine Auditorium (rendez-vous professionnel bien sur - plus grand theatre d'Amerique du Nord, 6300 sieges, ex-maison des Oscar), d'aller voir John Williams en concert, de bouger mes fesses au rythme du DJ invite du Getty Museum, d'aller mater un film en plein air dans le cimetiere d'Hollywood, de retourner a la plage, au cine, et festoyer, notamment ce vendredi soir... en attendant tout ca et quelques rencontres glamour, enfin, je digere mon diner biologique (tres a la mode a Sainte Monique la 'organic food') et je vous rappelle d'aller jeter un oeil au superbe article "World Bloogers" sur ce non moins magnifique blog, ou vous trouverez, tout nouveau tout beau, les adresses web d'Aude, Nico, Claire et Beber, le roi de la fete ! Rien que ca...

Allez mes amuuuuuurs, a la revoyuuuuuure -

Sea, Sex and Sun ou la socialisation sauce californienne

Ce samedi, dans un elan de logique implacable qui me caracterise bien, je suis alle a la plage a Manhattan Beach, comprenez a trente minutes en voiture de chez moi - au lieu de betement traverser la rue et de poser mon popotin sur le sable de Sainte Monique...
Mais c'est que ce samedi, j'avais rendez-vous, oui oui oui... La jeune fille etait Americaine et s'appelait Abby (d'ailleurs jusqu'a preuve du contraire elle s'appelle toujours Abby). Agee de 21 ans, Abby n'est autre qu'une collegue de travail de ma "host", Amy, la personne chez qui je loge. Et dans un elan de compassion face a ma situation sociale critique, Amy avait demande a Abby si ca ne la derangerait pas de me sortir un peu (je vous la fais version simplifiee) - ce a quoi Abby avait repondu favorablement.
Une demi-heure de bagnole donc, une place de parking qui m'attendait (quand on vit a L.A. on apprend a apprecier ce genre de miracle), et une plage vraiment magnifique qui valait le temps de conduite. Coup de telephone, je retrouve Abby, petite brune tres mignonne. Ses deux amies me font un peu peur au premier abord, en ce qu'elles sont le cliche parfait de la blonde peroxydee californienne anorexyque, cliche que je me suis jure d'eviter ici. Mais en fait, l'habit ne faisant pas la moine (on va commencer a le savoir), il se trouve que Lauren et Megan sont elles aussi tres... sympathiques (mon mot du jour...) ! Apres-midi bronzette et feuilletage de Elle pour elles, elles me posent des questions et font au moins mine de s'interesser a moi, si tant est qu'elles ne sont pas vraiment interessees bien sur... ^^ Bref, pas desagreable de voir qu'Abby ne joue pas a la baby-sitter mais a l'air vraiment content de me voir, malgre ma petite taille, mon accent et mes poils. Nous sommes rejoints plus tard par deux jeunes hommes d'une vingt-cinquaine d'annees environ, cliches eux aussi, a savoir muscle pour l'un comme je n'avais jamais vu ca, et blond peroxyde bien sur pour l'autre. Le premier est un homo qui s'ignore selon les propres termes de Lauren, le deuxieme est comptable pour les studios, bon a savoir...
Ils nous proposent de nous incruster a une birthday party qui bat son plein dans le coin (a 16h rien de plus normal, les Americains sont des poules) - Nous enfourchons donc "nos" velos pour longer la plage et arriver a une petite maison qui ne paie pas de mine mais qui cache en fait bien son jeu puisque tout se passe sur le toit, transforme en large terrasse, et qui offre une vue a tomber par terre sur l'ocean (et la Arthur se rend compte qu'il n'a pas pris son appareil photo - rage et desespoir de la bouletitude) - Apres avoir pecho une biere au frigo nous grimpons donc sur le toit ou la fete bat son plein : plein de jeunes entre 22 et 32 ans, a moitie bourres et a moitie a poils, tout va bien nous sommes en Californie. La ou ca devient franchement folklorique, c'est quand j'apprends que le fille dont on fete l'anniversaire bosse chez Playboy, ce qui explique en fait assesz bien ce carton plein d'une centaine de DVD de films pornos, plus une vingtaine de godes de toutes les tailles et toutes les couleurs... Et vas-y que ca rigole grassement. N'empeche qu'en mon for interieur je rigole beaucoup aussi, pas forcement pour les memes raisons... Apres que nous ayons tous passe dix minutes a eviter une pouffe denudee et emechee qui essayait de nous sodomiser avec le penis rose en plastique qu'elle s'etait attache a l'avant, nous decidons de partir...
Je termine pour ma part la soiree au cinema, devant une petite perle que je vous conseille fortement d'aller voir a sa sortie en France le 6 septembre prochain, un bijou du cinema independant americain, Little Miss Sunshine, ou les tribulations droles et tragiques d'une famille americaine en decomposition. Un petit bijou je vous dis !... Le site officiel, c'est par la...



Le samedi fut donc bon, a tel point que j'oublie de vous raconter mon vendredi soir chez Mylene avec John, Sarah, Julie, Jean-Baptiste et Christophe. Delicieuses pates et after a la guitare avec deux dieux de la gratte, la decompression absolue entre Francais, a.k.a. excellente soiree, tout simplement.
Juste moins floklorique que le samedi, il faut en convenir - j'ai d'ailleurs eu besoin de mon dimanche pour "recuperer", en glandouillant un maximum. Pas desagreable ^^
Cote photos, la toute premiere represente Manhattan Beach au coucher du soleil, mais elle n'est pas de moi, je vous rappelle que je n'avais pas la "camera"...
Et ci-dessous, les photos tant attendues de mon interieur, avec linge qui seche en prime, pour insuffler un peu de vie aux cliches ;)
A la revoyure !




Mon petit banc exterieur pour toute sorte d'activite... (a resituer sur la premiere photo - difficile...)


Ma chere baignoire, exterieure aussi !! So californian ;) [a resituer sur la premiere photo...]


Mezzanine et lucarne sur l'ocean


"Table de travail"


Coin cuisine, comme on dit ^^

"If God had a refrigerator, your picture would be on it"

Voila, c'est le genre d'annonce "accrocheuse" que l'on trouve sur les panneaux publicitaires des eglises dans le coin... Aucune signification particuliere a voir la, dans quelque sens que ce soit d'ailleurs, je trouve juste ca tres rigolo, en tout bien tout honneur, et a fortiori tres americain - parfait pour un titre d'article !

J'ignore si Dieu a des problemes informatiques mais en tout cas etre proche de la Silicon Valley n'aura pas fait que du bien a mon PC, qui se meurt doucement dans son coin, agonisant et gemissant... (Bon, d'accord, "se mourir" et "agoniser" ca veut dire pareil, et "gemir" c'est pas vrai...)
Bref, pour etre en osmose totale dans la categorie "drames personnels techniques un peu graves mais pas trop", sachez que c'est un transfert de photos qui est a l'origine de la catastrophe, et que ce transfert a en partie echoue, me privant momentanement voire definitivement des 700 cliches que j'avais deja realises du Sud-Ouest americain (entre autres). Ups, comme vous dites...
Alors voila, un peu desarconne mais pas du tout demonte par la chose, le valeureux Arthur ne se laisse point abattre et continue, envers et contre tout, de mettre son blog a jour, quitte a ce que ca lui prenne plus de temps - il dedie donc cet article au racontage de ses vacances americaines en famille, et sans photos s'il-vous-plait (contrairement au frigo du Divin). Ce qui veut tres simplement dire que ceux qui jusqu'a present ne faisaient que regarder les images vont devoir se forcer un peu pour se tenir au courant...

Avant de me lancer dans la narration, sachez simplement qu'au jour d'aujourd'hui ma misere informatique ne change rien pour vous puisque j'ai toujours acces a mes chers mails, a MSN (avec webcam ;)) et a Internet en general. Ca va juste manquer de couleurs ici-bas.
Sachez enfin pour clore sur cette entree en matiere un peu poussive, que j'ai un petit peu modifie les parametres d'affichage de ces pages et que desormais seul le dernier article publie s'offre a vous sur la page d'accueil... Mais si vous souhaitez vous replonger avec delice dans mes precedents posts (illustres ^^), pas de panique, il vous suffit de cliquer sur l'article en question dans la colonne de gauche, ou de les ouvrir selon le mois de publication dans les "archives", toujours sur cette meme colonne. Parmi ces articles figure d'ailleurs "World Bloggers", qui a l'avantage d'offrir une liste assez sympathique de liens vers des blogs qui ne le sont pas moins (sympathiques)... A bons entendeurs !


Et donc, enfin, mes vacances... Les premieres pour moi depuis le mois d'avril (officiellement) si je puis me permettre... ("Et alors ??...") ...Et un pretexte bien agreable pour que la famiglia debarque, du Papa au Frerot en passant par la Maman et la Soeurette !

Les premieres journees dans la Cite des Anges sont dediees a la plage, a Santa Monica ou le temps est gris pour la premiere fois depuis que je suis la, et a Venice ou il fait chaud et beau et ou les vagues sont de taille "raisonnable" ^^ On continue la visite avec Hollywood, qui est vraiment devenu le quartier touristique dans le sens le plus glauque du terme (en meme temps, c'est vrai que pour ce qu'il y a a voir...) - on se presse sur le Walk of Fame et sur le parvis du Grauman's Chinese Theatre pour les empreintes des stars, mais au final il s'agit plus de se cogner contre la foule agglutinee sur un mini-bout de trottoir envahi par les marchands ambulants et les guignols deguises en Dark Vador, Michael Jackson, Skrek, Gandalf ou Mickey (ou est passe Donaaaaaaald ??), le tout sur un block ou ne subsistent que trois grands theatres esseules de l'age d'or hollywoodien. Honnetement, pas franchement excitant. Sauf que c'est quand meme la qu'ils ont choisi de construire le Kodak Theatre, et que je retournerai sans doute faire un tour dans le quartier au moment des Oscar... On enchaine avec la famille dans Griffiths Park, le plus grand parc urbain des Etats-Unis, havre de verdure sur les hauteurs de la ville. Petite ballade rafraichissante aux abords de l'Observatoire, et les souvenirs remontent tranquillement puisque c'est la qu'on nous avait appris la victoire de la France un certain 12 juillet 1998... Le dimanche se termine dans les rues escarpees, vides et ombragees de Beverly Hills, a mater sans aucune gene les baraques de fou furieux qui occupent l'espace !

Le mardi qui suit, apres une dure journee de boulot de mon cote, qui consiste notamment a aller voir Changing Times en projection presse (le dernier Techine, mais deja vieux de presque deux ans pour la France), et a aller dejeuner dans un resto japonais, je retrouve la famille pour un concert au Hollywood Bowl, gigantesque theatre en plein air de 20 000 places, perche juste sous les fameuses lettres qui symbolisent Hollywood. Au programme, la Cinquieme de Beethov' et la Grande Symphonie Funebre et Triomphale de Berlioz. Au final, si le lieu du spectacle est assez magique, l'acoustique est mauvaise, les places tres cheres (cric cric) et les Americains qui bouffent leur pop-corn comme s'ils etaient au cinema n'arrangent rien. Grosse deception donc... Ceci dit, il est tres probable que j'y retourne d'ici peu, ecouter Gotan Project/Zero 7 ainsi que le Dieu de la musique de films, John Williams himself...

Les vraies vacances (surtout pour moi qui jusque la travaillais) commencent le lendemain alors que nous roulons vers Las Vegas... Apres un trajet epique de six bonnes heures d'autoroute dans le desert, nous arrivons sur les coups de 23h dans la Cite du Vice, ou il fait, accessoirement, 40 degres dehors a cette heure avancee de la soiree... Tres bon plan donc pour s'engouffrer dans les gigantesques et luxueux hotels-casinos surclimatises jusqu'a 3h du matin ("la ville qui ne dort jamais")... et me rendre compte pour ma part que non seulement je n'aime pas cette ville, mais qu'en plus elle m'ecoeure, me degoute et me met mal a l'aise ! C'est vraiment degueu-Las Vegas dans toute sa splendeur. La folie du jeu y est terrifiante tant ceux qui sont penches maladivement sur les machines a sous sont de tout age et toute origine sociale, de la grosse mamie au jeune drogue en passant par le pere de famille puritain... De toutes facons, ce Disneyland version adultes, c'est l'Amerique et ses paradoxes dans toute leur splendeur. Le charme operait mieux dans Ocean's Eleven, peut-etre le casting y etait-il pour quelque chose dans le glamour... En plus, Celine Dion est en vacances et les spectacles en general sont hors de prix, que ce soit les cinq shows du Cirque du Soleil ou David Copperfield (Remy, si tu me lis...) ! L'arnaque totale quoi...

Heureusement que nous partons le jour d'apres pour arriver a Grand Canyon... Car la, pour le coup, c'est sublime. Faisant fi des 14 degres qui paraissent a leur tour quelque peu surrealistes par rapport a la veille, et faisant fi de la pluie aussi, il nous suffit d'ouvrir grand les yeux et de laisser notre regard se perdre dans cette immensite magnifique, pour etre tout etourdis, beats d'admiration devant ce sublime mystere de la nature. C'est presque mieux de ne pas avoir de photos, car elles ne restituent pas un quart de l'emotion ressentie face a ce vide et a ces hauteurs fascinants. Cerise sur le gateau, un tour en helicoptere peu apres le lever du soleil...

C'est donc plutot a regret que nous retrouvons Vegas sur notre route pour Death Valley... (Malgre tout, le spectacle -gratuit, cric cric- de... jets d'eau! au rythme d'All that Jazz! est tout simplement le comble du bon gout, ou la demesure americaine au service du raffinement, une fois n'est pas coutume... Super(be) !) - La Vallee de la Mort donc, et ses 47 degres a l'ombre (c'est loin d'etre un record pour la region, la plus chaude des Etats-Unis !)... On souffre, la voiture souffre, le vent a l'exterieur est brulant, les etendues sont desertiques, "mortes", les lacs sont faits de sel et trois dunes de sable (mais des vraies, des grosses ;)) se battent en duel au milieu des cailloux ! Dans son genre, impressionnant aussi...

Retour aux Anges, fin du periple, je vais travailler et Papa, Maman, Soeurette et Frerot vont visiter San Diego, ou plus exactement son zoo et son SeaWorld ^^ J'en profite pour m'installer (cf. post precedent) mais aussi pour choper froid et tomber malade, avec 40 de fievre et quelques vomissements sympathiques... Hum, sympathique justement ! Je profite quand meme du resto de luxe dans lequel on dine (sans savoir que c'est un resto de luxe) le vendredi soir pour les 16 ans de Soeurette adoree (en fait j'en profite parce que chronologiquement c'est AVANT que je sois malade :p).
Et puis le dimanche c'est le depart, j'agonise (quelques heures avant mon ordinateur) sur mon lit alors que ma chere famiglia reprend l'avion pour Paris ! Dure dure la vie... Non en fait je me remets vite, le coup de la maladie c'etait surtout pour eviter les adieux trop dechirants ;)

Oui parce que cette fois c'est vraiment parti, je suis installe, seul au bout du monde et avec des perspectives professionnelles plutot rejouissantes, entre autres bonheurs d'expatrie... ^^

...so let's go baby !

Home

C'est bien joli Internet mais encore faut-il que ça marche... En l'occurence, après une escapade familiale de quelques jours dans l'"Ouest Américain", j'ai enfin emménagé dans mon chez-moi a priori définitif pour les huit prochains mois (le temps passe...), mais où le wi-fi n'est malheureusement pas au meilleur de sa forme. Résultat je me lève aux aurores rien que pour venir au bureau plus tôt, et ce uniquement pour écrire des mails et mettre ce cher petit blog à jour - pas sérieux tout ça, ça m'a en plus empêché pour mon premier jour "at home" d'aller faire un footing matinal et pré-taff sur la plage ! Si si, je vais m'y mettre... Tout dépend donc des vélléités du quartier à me fournir une connexion digne de ce nom, comme chacun aura compris.

Tout ça pour dire que le compte-rendu de mes premières "vacances" ici avec la petite famille sera pour plus tard, car il y a des choses à dire sur Vegas, le Grand Canyon ou Death Valley, assurément - ça risque de prendre un peu de temps. En attendant, je vous propose simplement les premiers clichés de "chez Arthur à Santa Monica" - avouez que c'est sympathique... Les "photos d'intérieur" sont pour plus tard, quand ce sera rangé. Pour avoir mon adresse, envoyez-moi un petit mail !

Enfin, je souhaite un très bon voyage à Tibs, et une bonne installation québecoise, qu'il profite comme nous tous, et qu'il nous tienne au courant of course... Il sera à Montréal le 10 août - bon anniversaire en avance à ma soeur chérie, 16 ans ce 10 août aussi ! Enfin, dans les "archives" et l'article World Bloggers, vous trouverez l'adresse du blog de BG Martin en Suède ! Enjoy...


Vue de la rue...


...avec le zoom, plus classe...


La maison


Ma "guest house au fond du jardin"


Vue de ma fenêtre en soirée...


...avec le zoom, plus classe ;)


Idem, mais ce matin !